Chez AIO, le principe du Raid de l’Amitié, c’est la convivialité. Et cela fait 27 ans que ça dure. Cette année encore, c’est donc en toute sécurité et dans une ambiance chaleureuse que les concurrents parcourront des paysages exceptionnels. Chacun affrontera les étapes à son rythme, sans la pression du chrono mais avec régularité dans les kilomètres parcourus. Le départ a été donné hier pour 10 étapes de navigation avec comme seuls supports un Road-book et un GPS. Cette année, on ne dénombre pas moins de trois boucles autour de Ouarzazate, de Zagora et dans l’erg Chegaga, où un bivouac made in AIO sera érigé. Cette édition demandera de l’effort, beaucoup de volonté mais promet surtout du plaisir, des sensations inoubliables et du sable !
27e Raid de l’Amitié – Compte-rendu de l’Etape 1 – Marrakech – Ouarzazate
Il est 9h, les concurrents prennent le départ depuis Marrakech. Au menu de l »étape de la journée : 250 km à parcourir pour rejoindre Ouarzazate. C’est sous un soleil éclatant que la centaine de pilotes s’élance sur les routes. Les averses de la veille ont cependant laissé quelques traces sur les pistes : des pistes très boueuses jusqu’à Sidi Rahal, de belles flaques d’eau qui mettent à l’épreuve les participants… L’expression «se mettre dans le bain» leur colle à la peau !
Le parcours emmène les concurrents sur les sommets du Haut Atlas. Malgré du goudron, ce sont de magnifiques vallées que découvrent nos pilotes. La neige se veut plus rare aux alentours de midi mais camion de ravitaillement confirme qu’elle était bien présente ce matin, vers le col du Tichka !
La course se termine par une étape de navigation. Parfois bien dissimulée, les concurrents n’hésitent pas à se donner un coup de main pour retrouver la piste. Le parcours surblombe des paysages plus arides puis débouche sur les superbes studios de Ouarzazate.
En catégorie 4×4, ce sont les équipages R01 (Thierry Juan et Christian Giribaldi) et R11 (Jean-Pierre Faussart et Bertrand Charavin) qui prennent les premières places.
Cette première journée a mis en jambes tous les concurrents avec de la boue au départ, de la nav’ et des paysages à couper le souffle. Les premières pannes vont donner du travail à l’assistance mécanique. Demain tout le monde sera sur le qui vive pour la boucle sur Ouarzazate !



