Carta Rallye 4ème édition
Avec plus de 60 équipages inscrits, le Carta Rallye est la preuve que la formule multi-catégories imaginée par Chris Armelin il y a quatre ans n’est pas loin de répondre à cette attente d’une épreuve où amateurs et pros peuvent se côtoyer.
Que vous soyez en camion, 4×4 ou SSV, participer à ce rallye-raid en Cross-country ou en GPS Challenge, c’est prendre du plaisir selon son niveau. Sur 2 500 km au chrono comme au cap, le 4e Carta Rallye fut une fantastique aventure pour tous et c’est bien là sa force.
Le programme de cette 4e édition s’annonçait costaud. Après un départ de Saïdia et une première étape de mise en jambe de 200 km vers Tendrara, le rallye quittera la fraîcheur de l’altitude et mettra cap plein sud vers Merzouga puis M’Hamid.
D’entrée de jeu, le rythme sera rapide pour les concurrents qui trépignaient sur le camp de base entre vérifications techniques et administratives.Venu des Etats-Unis où il réside désormais, c’est Jean-Jacques Jousseau et son Toyota qui s’assure la place de leader, suivi des Allemands Thomas Eisenmann (Toyota Maltec) et Markus Walcher (Bowler) alors que le Français José Castan place son Nemesis en embuscade en 4e position. Mais au scratch de la catégorie Cross-Country, c’est le SSV Yamaha de l’Italien Roberto Tonetti qui l’emporte. Le ton de la course était donné, outre les luttes internes en auto et en SSV, la domination toutes catégories confondues de ces derniers allait en étonner plus d’un. Dans l’air du temps ? Ces “Side by Side Vehicles” (SSV), font bien leur révolution dans le monde du toutterrain. Considérés comme des engins de loisir grâce à de nouveaux modèles plus performants et, surtout, plus solides, les constructeurs comme Yamaha, Polaris et Bombardier défrayent la chronique.
Pistes et dunes au programme
Après une étape en boucle à Tendrara, c’est José Castan et son Nemesis qui rallient Merzouga en conservant la tête du général provisoire avec seulement quelques points d’avance sur les Allemands Christian Beckert (pick-up Ford) et le Bowler de Walcher. Mais comme c’est de coutume, la première étape dans les dunes joue les chamboule-tout. L’exercice de l’Erg Chebbi dans sa longueur permet à Markus Walcher de prendre la tête alors que Castan y laisse son réservoir et Beckert s’offre une partie de plantage dont il se souviendra.
Retrouvez le reportage complet sur le Carta Rallye 2017 dans Génération 4×4 n°33