Mercedes-Benz suit la tendance et la précède même. Si le Mitsubishi Outlander PHEV a initié le genre des SUV moyens hybrides rechargeables, le Mercedes-Benz GLC 350 e est le premier à cuisiner la recette à la sauce grand chef. Chic et électrisant, ce bel engin est malheureusement bien peu à l’aise hors des sentiers battus…
Les catalogues des constructeurs allemands sont parfois d’une complexité inouïe. Celui du Mercedes-Benz GLC 350 e ne fait pas exception. Jugez plutôt : les sept motorisations disponibles se conjuguentà cinq finitions pour un éventail total de vingt-deux versions. Et le copieux dépliant de vingt-quatre pages des tarifs de ce SUV n’est pas encore assez épais pour pouvoir lister toutes
les options disponibles. Résultat, votre serviteur a sans doute passé plus d’heures à étudier les caractéristiques diverses et variées, ainsi que l’éventail des choix possibles ou impossibles sur le GLC 350 e que derrière son volant. Et pourtant, nous avons mené cet essai sur près de 1.800 kilomètres ! Blague à part, il est une de ces bizarreries qu’il semble utile de mentionner aux lecteurs de Génération 4×4.Contrairement aux autres GLC essence et Diesel, la version hybride rechargeable ne peut disposer, même en option, du Pack On & Off Road. Cela n’a l’air de rien a priori, puisque celui-ci comporte des modes decontrôle électroniques, une suspension rehaussée, un contrôle de vitesse en descente et quelques protections de soubassement. Ces accessoires qui aident certes à la progression hors des sentiers battus mais ne seraient rien sans la transmission intégrale, qui est elle de sériesur tous les GLC Oui mais voilà, notre témérité a bien vite pointé du doigt les limites de l’engin. Sur une petite crête, avant même d’arriver à un croisement de pont, notre GLC a rendu les armes. Avec deux roues encore à terre mais complètement délestées, il a refusé d’avancer dans une autre direction que celle que la gravité lui indiquait. Incapable de simuler un blocage de différentiel, l’ESP n’a été d’aucun secours, les pneus Pirelli de 20 pouces à taille basse et faible résistance au roulement patinant joyeusement dans l’herbe.
Moralité : notre finition Sportline porte bien son nom et n’aime pas mettre les roues hors du bitume, à part peut-être sur un chemin de terre. Pas trop défoncé encore, pour ne pas abîmer les belles jantes AMG, une option à 900 euros.
Essai complet de la Mercedes-Benz GLC 350 e dans Génération 4×4 n°35
Mercedes-Benz GLC 350 e 4MATIC Sportline Prix du modèle essayé : 58 100 € (à partir de : 56 550 €) MOTEUR Type : quatre-cylindres en ligne essence turbo + moteur électrique Cylindrée [cm3] : 1991 Puis. max. [ch. à tr/mn] : 211 à 5500 + 116 Couple maxi [Nm à tr/mn] : 350 de 1200 à 4000 + 340 Boîte de vitesses : auto. Mercedes à 7 rapports Transmission : intégrale à différentiel interpont et embrayage multidisque Nbre de portes/places : 5/5 Susp. AV/AR : Double triangulation/multibras Electronique embarquée : ESP Stop & Start : oui Pneus/Jantes : Pirelli Scorpion Verde 255/45R20 DIMENSIONS / CAPACITÉS L/l/h [mm] : 4656/1890/1627 Empattement [mm] : 2873 Garde au sol [mm] : de 181 Poids à vide [kg] : 1905 Poids tractable [kg] : 2000 Vitesse maximale [km/h] : 235 0 à 100 km/h (s) : 5,9 Consommation constructeur (l/100 km) : Mixte/urbain/extra urbain : 2,7/nc/nc Emission CO2 (g/km) : 64

