Ça rame, ça grogne chez les constructeurs
Pour le moteur thermique, l’interdiction de vente en neuf, envisagée pour 2035, n’est pas la menace la plus imminente. Avant cette échéance, il lui faudra déjà répondre à la norme antipollution Euro 7.
Alors qu’elle devait avoir vu le jour depuis 2020, le délai à 2024 au plus tôt d’actualité est encore repoussé parce qu’au vu des demandes, les constructeurs vont avoir du fil à retordre
La norme Euro 7 est encore plus drastique avec les NOx. Ils passeront à un maximum de 35 mg/km, quelle que soit la motorisation. Il en va de même pour les masses des particules, un sacré défi.
Essence comme diesel, l’ensemble des 6.0×1011 de particules émises ne pourront plus dépasser un total de 3 mg/km.
L’Euro 7 devient particulièrement féroce avec le sans-plomb, les imbrûlés passant de maximum 100 à 50 mg/km, tout comme le CO (de 1 000 à 500 mg/km) ! Enfin, plus aucune tolérance ne sera de mise lors des mesures RDE (Real Driving Emissions).
L’ACEA (association qui regroupe les constructeurs automobile européen) envisageait la possible entrée en vigueur d’Euro 7 le 31 décembre 2025 pour les véhicules particuliers nouvellement homologués, et le 31 décembre 2026 pour les autres.
Mais, vu les investissements engagés aujourd’hui vers la mobilité verte, l’idée d’inclure dans l’équation les « particules issues de freins » et des pneus… et bientôt de l’âge du capitaine… L’Euro 7 est encore repoussé à une échéance inconnue…