Renault se lance sur le marché des pick-up grâce à son partenaire Nissan. En effet, le nouvel Renault Alaskan n’est autre qu’un Navara rebadgé. Il en reprend toutes les caractéristiques, mais son tarif est plus élevé à équipement équivalent.
C‘est un premier contact que nous avons effectué à bord de l’Alaskan. Ce pick-up, certes étroitement dérivé du Nissan Navara qui lui sert de base, mérite mieux qu’un simple essai. C’est pourquoi nous vous livrons aujourd’hui nos premières impressions à bord, avant de le faire patauger très bientôt dans la neige, pour un dossier plus complet. Ce qui vaut toutes ces attentions ? C’est purement et simplement le fait qu’il s’agit là du seul pick-up français du marché. Enfin français, entendons-nous : seule la face avant diffère réellement du Navara. Et les deux modèles partagent la même usine espagnole, près de Barcelone. Bientôt, ces deux larrons seront rejoints par un troisième ,le Mercedes-Benz Classe X, qui se veut le plus huppé des trois. Puisque hiérarchie il doit y avoir, l’Alaskan a pour rôle de se placer entre le Nissan et le Mercedes-Benz. Malheureusement, le marketing a été moyennement habile. En effet, les trois niveaux de gamme proposés sur l’Alaskan (Life, Zen et Intens) correspondent quasiment exactement aux finitions Optima, N-Connecta et Tekna proposées sur le Navara. De quoi rendre assez flagrante la différence de prix de 2 000 euros environ à équipement équivalent.
Une différence de prix difficile à justifier
Le problème, c’est que le Renault Alaskan ne propose pas grand-chose pour justifier le surcoût. Esthétiquement, sa face avant dotée de la calandre à moustaches chère au patron du style Laurens van den Acker rend l’allure plus flatteuse. Mais ce n’est pas le cas à l’intérieur où les matériaux sont identiques, tout comme la finition. Seul le volant est spécifique. Et l’équipement n’est pas plus riche ni la liste d’options plus longues. Toutes les aides à la conduite proposées sur les Espace et Talisman comme l’affichage tête haute ou le régulateur de vitesse adaptatif demeurent interdites à ce pick-up au Losange.
Essai complet de la Renault Alaskan dans Génération 4×4 n°38
Renault Alaskan dCi 190 BVA Intens Prix du modèle essayé : 45 960 € (à partir de 36 860 €) MOTEUR Type : 4 cylindres en ligne diesel turbo Cylindrée [cm3] : 2 298 Puis. max. [ch. à tr/mn] : 190 à 3 750 Couple maxi [Nm à tr/mn] : 450 de 1 500 à 2 500 Boîte de vitesses : automatique à sept rapports Transmission : intégrale débrayable Nbre de portes/places : 4/5 Suspension AV/AR : double triangles/multibras Electronique embarquée : ESP/sélection de modes de transmission Stop & Start : non Pneus/Jantes : Goodyear Wrangler 255/60R18 DIMENSIONS/CAPACTES L/l/h [mm] : 5 399/1 850/1 841 Empattement [mm] : 3 150 Garde au sol [mm] : 223 Poids à vide [kg] : 2 011 Poids tractable [kg] : 3 500 Vitesse maximale [km/h] : 180 0 à 100 km/h (s) : 10,8 Consommation constructeur (l/100 km) : Mixte/urbain/extra urbain : 6,9/8,7/5,9 Emission CO2 (g/km) : 183

